Publié le : 11/05/2015
Le mardi 5 mai dernier avait lieu la dernière opération de désincarcération en présence du sous-préfet d’Alençon, d’élus locaux, Emmanuel Darcissac maire adjoint à la mairie d’Alençon, Marc Aguirregaberia, président du 3ifa, et du commandant Marathon (SDIS de l'Orne). Le tout couronné par une météo très clémente.
C’est un projet qui a démarré en septembre avec différents modules répartis sur l’année scolaire. Ce projet mené par le service animation et la préfecture d’Alençon a permis de mettre au grand jour un certain nombre de problématiques liées à l’accidentologie mais surtout de parler des conduites à risques. Alors, nous avons abordé la prévention mais sans occulter la répression. Il était important d’évoquer les conséquences de comportements parfois irresponsables. Qui mieux que la gendarmerie pour insister sur le « fragile permis probatoire ». Faut-il encore avoir bien connaissance des problématiques liées aux conduites à risques. Nous parlerons bien entendu de l’alcool et de la prise de stupéfiants, ce fût le rôle de Mr Bonhami représentant de l’association A.E.F.S.R. Ou encore, Monsieur Delachaussée de l’association « prévention routière » qui met en garde sur les homologations de véhicules à deux roues avec les assurances en cas d’accident.
Enfin, pour cette 3ème et dernière opération de désincarcération, l’objectif est clair selon le responsable de l’animation « marquer les esprits », c’est le maitre mot du projet confié à Céline. Les images ? Ce sont les 4 véhicules accidentés répartis sur le site du CFA. Le ton est mis dès l’entrée avec 4 silhouettes donnant les chiffres des morts au niveau national, départemental, local et surtout le nombre d’apprentis du 3ifa qui sont tués chaque année en voiture ou en deux roues. José De Sutter ajoute que cette fois, « pas question de zapper, ce n’est plus un jeu vidéo mais une triste réalité ». Et toujours avec cette épreuve de désincarcération en temps réel avec les pompiers, toute sirène hurlante ou un apprenti joue le rôle de plastron. Moment difficile ou ces images d’un jeune « coincé » dans une voiture qui ne doivent pas être étrangères à tous.
En conclusion, comme cette histoire saisissante que José De Sutter a raconté à cette occasion ou un père de famille lui a confié que dans les jours qui allaient suivre, ce serait le premier anniversaire de la mort de son fils qui avait 20 ans. En posséssion de son BAC Pro en bâtiment, CDI signé, il revenait de discothèque pas trop tard sur les conseils de ses parents, un coup de fil des copains, perte d’attention, et ce virage à toute allure. Pas d’alcool, pas de stupéfiants, maudit portable… et ce coup de fil du maire du village qui vous appelle sur votre lieu de vacances à 5 heure du matin pour vous annoncer cette triste nouvelle. Aujourd’hui, des parents ruinés de chagrin, des insomnies, pas une heure, pas une journée sans y penser. Leur vie s’est aussi arrétée pour les parents. Alors, s’il vous plait ! Prenez soin de vous...
L'Animation
